Sarah VAN MELICK (Oxalys)
Athari 2021 | Gravure, photographie, sculpture
→ Sarah VAN MELICK, nom d’artiste : Oxalys
« Je développe un travail qui traite des notions d’identité et de métissage culturel. A travers des médiums comme la gravure et l’estampe, la photographie, la sculpture, le dessin et l’écriture, je tisse des liens entre différentes strates : rencontres, langages, mémoires, impressions, matières. J’essaie de faire naître des formes qui parlent aussi de mon assimilation de la culture maghrébine et musulmane. »
Oxalys fait partie de ces artistes dont la perfection du travail est flagrante. Elle nous engage sur des chemins de réflexions liées aux notions d’appartenance, de « cultures » et d’origines (au sens propre du terme). Elle nous raconte des histoires, nous les écoutons, puis en revenons enrichi.e.s de savoirs.
Connaître un peu plus Oxalys !
Art 54 : Oxalys, quels.les sont les artistes qui vous inspirent ?
Oxalys : Badr El Hammami et Abdessamad El Montassir sont pour moi des sources d’inspirations fortes pour les questions d’oralité, de récits ou des silences de l’Histoire. Mes recherches entrent en résonance profonde avec leurs travaux. C’est également le cas pour les artistes Kader Attia et Wiame Haddad dont les œuvres m’inspirent beaucoup.
Art 54 : Et quels sont les lieux ou événements artistiques qui vous font vibrer ?
Oxalys : Situés entre les deux rives de la Méditerranée se trouve des lieux qui nourrissent mon travail : Le Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris, l’Institut du Monde Arabe de Tourcoing, le 18 Derb El Ferrane et le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech.
Art 54 : 2 chansons / musiques parmi vos préférées ?
Oxalys : En musique, j’aime particulièrement Beirut d’Ibrahim Maalouf et Rayno de Mimoun Rafroua.
Art 54 : Marina Abramović ou Kiluanji Kia Henda ?
Oxalys : Je suis plutôt Marina Abramovic.